Visionner un reportage
de 7 minutes sur Craig
sur Radio-Canada.Ca :
un très bon résumé.
En avril 1995, Craig a 12 ans. Il habite Toronto, un grande ville du Canada. Il découvre à la une du « Toronto Star » la photo d'Iqbal Masih. Choqué et troublé par l'histoire d'Iqbal, Craig procède à des recherches en bibliothèque pour en savoir plus sur le travail des enfants. Indigné de constater que les enfants esclaves du travail se comptent par millions à travers le monde, il prend la décision d'agir : il rencontre différents responsables d'associations de lutte contre l'exploitation des enfants et propose ses services. Mais à chaque fois c'est la même réponse : « tu es trop jeune pour prendre des responsabilités dans notre association ! »
Vexé, il décide – et il n'a que 12 ans lorsqu'il prend cette décision – de fonder un club avec des camarades de classe. Ensemble, ils écrivent aux dirigeants de compagnies embauchant des enfants et, surtout, s'emploient à sensibiliser à leur cause le plus grand nombre de jeunes en organisant des tournées dans les écoles.
Quatre années plus tard – il a donc 16 ans ! – son club est devenu une organisation internationale ( « Free the Children ») de 5000 membres, répartis dans 20 pays. Son budget : un million de dollars. Sa mission : contribuer à enrayer l'exploitation des enfants dans le monde et leur permettre l'accès à l'éducation (construction d'écoles primaires en zone rurale dans des pays en voie de développement, achat de matériel scolaire…)
Au Nicaragua, des projets visent à fournir des capitaux à de petites unités industrielles, permettant ainsi aux familles d'avoir des revenus suffisants pour envoyer leurs enfants à l'école. « Free the Children » fait pression sur des multinationales dont les sous-traitants emploient des enfants. Dans leur ligne de mire, de gros canons comme Nike, Guess et Disney. C'est en partie grâce à la force de persuasion de Craig et de son organisme et à la pression de plus en plus forte de l'opinion publique que le président de Nike a annoncé en 1999 qu'il annulait les contrats avec des manufactures qui emploient des personnes de moins de 16 ans. Craig a aujourd'hui 20 ans et continue toujours d'animer « Free the Children » qui compte actuellement 100 000 membres actifs.
Pour en savoir plus sur l'histoire de Craig et sur « Free the Children » :
un livre écrit alors qu'il n'a que 16 ans :
" Libérez les enfants !" (Editions ECOSOCIETE)
Si ce n'est pas encore fait,
voir le reportage sur Radio-Canada.Ca
dont il était question au début de cette page.
Un reportage en anglais (avec un résumé en français ci-dessous) :
Un petit résumé de ce qui se dit sur cette vidéo :
L'histoire de Craig Kielburger. Un voyage au milieu du travail des enfants.
Craig décide à 12 ans de faire un voyage de 7 semaines en Asie du Sud à la rencontre des enfants qui travaillent. Ce voyage va influencer son avenir. Il sera accompagné par Allan, un étudiant pakistanais de Toronto. C'est lui qui filmera le voyage pour rapporter aux jeunes de Toronto des images.
Craig en voix of : « La seule fois où j'ai été vraiment nerveux pendant mon voyage je me suis dit 'j'ai 12 ans et je n'ai jamais pris le tramway tout seul! Mais après, j'ai adoré! »
En Indes, 55 millions d’enfants sont obligés de travailler. Craig s’est intéressé à la cause des enfants esclaves en lisant des livres et des informations sur Internet. Mais il voulait faire le déplacement afin de mieux comprendre la situation.
Craig en voix of : « J’avais 1 millions de questions, je leur posais question sur question. Je voulais savoir exactement ce qu’ils ressentaient, comment ils se réveillaient le matin sachant ce qu’ils allaient faire. Je voulais me fondre dans leur vie pour une journée et pour savoir exactement ce qu’ils pensaient, ce qu’ils espéraient. »
Dialogue dans le reportage :
« - Comment s’appelle-t-elle ?
- Malliga
- De temps en temps elle se pique ! C’est très dangereux de se piquer.
- Les jeunes collectent le plastique.
- Ces aiguilles elles servent à quoi ?
- à l’hôpital ou pour les drogués
- Et que se passe-t-il si elle se pique ? et le sida ?
Et bien si elle se pique, elle se lavera, elle n’aura aucun traitement. »
Une interwiew de Craig avec sous-titrage :