Classe Keilburger 2013 - 2014 - CK8

 

 

responsable des citations : Camille B.

CK8 -

Les citations

débattues

lors des cours

CK8 -

Relecture

de fin d'année

Cette année a été ma plus belle année au collège. Dans cette classe j'ai appris des choses fondamentales pour ma vie future et j'y ai vécu des expériences inoubliables. A présent, je ne regarderai plus jamais le monde de la même façon.

 

La CK m'a aussi fait découvrir une autre face de ma personnalité et j'ai pris confiance en moi. Sans elle, jamais je n'aurais noué des liens aussi forts avec les personnes que j'ai appris à connaître cette année et jamais je n'aurais rencontré les personnes qui sont depuis lors mes amis pour toujours.

 

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J'ai eu la chance de passer cette année dans la classe Kielburger. J'ai pu m'informer sur toutes les situations du monde, les acteurs de la paix, et même donner de mon temps pour que des actions soient menées en faveur des personnes qui le demandaient. S'instruire, s'informer, partager et ensuite agir, c'est la chose la plus importante. C'est ainsi que des actions pourront être faites dans ce monde. Avec Craig comme modèle, nous débattions sur des sujets d'aujourd'hui, comme la société de consommation et l'addiction au bruit de la nouvelle génération.

 

Comme expériences marquantes, je crois que les maraudes sont les plus magiques. Ces rencontres avec les SDF sont des moments extraordinaires qui nous font oublier nos petits problèmes. Parler avec eux leur apporte du réconfort, mais nous apportent aussi de la joie et de l'émotion. On donne et on reçoit même plus qu'on a donné. On leur accorde un peu de notre temps et ils nous le rendent avec leurs discussions et leurs sourires et leurs "merci".

La visite chez les personnes âgées était aussi très enrichissante: ils nous rappelaient la chance qu'on avait d'être jeune et nous demandaient de profiter de chaque instant de notre vie car elle était bien plus courte qu'on le voudrait.

 

Cette classe m'a permis, je pense, de mûrir et de penser plus aux autres. Ces multiples expériences m'ont permis de passer du temps ensemble et apprendre que la vie en communauté était très importante. On a besoin des autres et ils ont besoin de nous.

 

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J’ai été très touché par les discours à l’UNESCO. Quand je vois tout ce que certaines personnes font pour lutter contre la pauvreté, je suis rassuré. Ma grand-mère est née à Haïti et elle y va pendant trois mois chaque année. Elle est très attachée à Haïti et cela m’a fait plaisir de voir que des personnes aident ces haïtiens  en détresse.

 

Cette classe m’a aussi aidé à me rendre compte de certaines choses que je n’imaginais même pas, notamment grâce à des exposés et à des vidéos. Par exemple, je n’aurai jamais imaginé que des décharges pouvaient s’étendre sur plusieurs kilomètres et que des enfants étaient tués par les bulldozers qui poussent les déchets. En résumé cela m’a fait prendre conscience d’horreurs inimaginables.

 

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Pour moi, ce sont les maraudes ; je pense que les jeunes ne se rendent pas vraiment compte de ce qui les entourent, et les maraudes ouvrent les yeux, elles nous permettent de voir qu’un seul geste, donner une part de gâteau et du café, permet de donner le sourire à une personne. Ensuite, le contact avec des personnes dans le besoin permet de constater que si plusieurs personnes font un petit geste, cela peut faire bouger les choses. Ensuite, il y a surtout les discours de FROG pour ne pas être un mouton, qui m’ont fait grandir et penser autrement.

 

Pendant cette année, une des choses (parmi tant d’autres) qui a été la plus importante et qu’il ne faudrait pas changer, est la sortie au mémorial de Caen. Cette sortie a ouvert les yeux a un bon nombre de personnes dans la classe, je pense. On peut voir et ressentir ce qui s’est réellement passé pendant la Seconde Guerre mondiale. C’est une sortie importante pour les CK.

 

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J’ai été choqué au mémorial de la Shoah où j’ai découvert le nombre de juifs déportés ou tués. Mais aussi lorsque j’ai vu toutes les souffrances qu’ils ont dû endurer. La sortie à la maison de retraite de la Chartraine a aussi été un moment fort. Voir toutes ces personnes s’accrocher à la vie et profiter de chaque instant, alors que nous nous accrochons à des choses futiles et ne pensons pas à l’instant présent.

 

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Cette année, ce qui m’a fait grandir dans le cadre de la classe est tout d’abord le fait de prendre conscience de la réalité du monde, par exemple la société de consommation. J’ai aussi appris à développer mon esprit critique. Par le biais de nos différents projets personnels, nous avons aussi pu nous rendre compte de cette réalité, quand je me suis rendu aux différentes maraudes. Ensuite, nous avons pu améliorer notre tolérance envers l’autre pendant nos temps communs, en améliorant notre échange. En visitant des lieux historiques, nous avons pu nous rendre compte là aussi des erreurs commises par le passé et que nous ne devons pas reproduire aujourd’hui.

 

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Cette classe m’a fait prendre conscience de mes actes. Elle m’a appris à devenir responsable. Elle nous a aussi fait comprendre certaines valeurs, tout en nous laissant une grande liberté sur nos projets et notre façon de penser. Elle m’a fait réfléchir, elle m’a remis en question sur de nombreux points. Elle m’a ouvert les yeux sur ce qui se passe à l’autre bout du monde.

 

Parmi les évènements les plus importants, les plus essentiels de cette année il y a les maraudes. J’ai partagé plusieurs moments très forts avec des SDF, comme par exemple un regard qui s’illumine quand il voit qu’on vient vers eux, ou quand on sent que le SDF essaye de nous faire rester pour continuer à nous parler… Quand on est avec eux, ils nous racontent leur passé, les grands évènements de leur vie, comment ils en sont arrivés là, ou ils se taisent tout simplement. Ils ne parlent pas forcément français, donc on communique aussi par des sourires, des gestes…

La sortie « accrobranche » m’a aussi beaucoup apporté car c’est là que j’ai compris que j’avais encore beaucoup à faire pour m’améliorer…

 

Enfin, la journée à Caen fut très émouvante. On ne nous a pas caché des vérités assez dures. Cela a été un moment très fort qu’on a partagé ensemble.

 

Je pense qu’à la fin de l’année, j’aurai été bien différente si je n’avais pas vécu tous ces moments-là.

 

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Grâce à la CK, j’ai appris à respecter les autres et à les apprécier pour ce qu’ils sont, avec leurs qualités et leurs défauts. Au cours des maraudes, j’ai vu le bonheur de certains SDF. J’ai aussi beaucoup apprécié notre visite au mémorial de la Shoah et j’ai été marqué par le nombre de jeunes enfants mais aussi d’adultes qui sont morts. Je ne sais pas si j’aurais eu le courage de faire les mêmes choses que « Les Justes », durant la guerre. Depuis, j’essaye d’apprécier les petites choses de la vie qui nous font plaisir. Ce que j’ai préféré dans cette année a été d’aller à la rencontre des autres, au cours de nos différentes sorties.

 

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Personnellement, ce qui m’a permis de grandir cette année, c’est la rencontre avec l’autre comme lors des maraudes, de la visite chez les personnes, cette expérience d’aide envers ceux qui en ont besoin je l’ai continuée autour de moi, comme quand j’ai aidé une personne âgée à monter ses courses, sachant qu’elle habite au 8ème étage (dans un immeuble sans ascenseur) et qu’elle tombait souvent, ou encore, pour les gros objets, j’en ai aidé deux à sortir des meubles de leur garage qu’elles n’auraient pas pu sortir toutes seules.

 

Cette année m’a permis de me forger une nouvelle opinion sur la société actuelle et surtout sur ceux qui n’ont pas eu de chance, comme les SDF, car la plupart ont suivi des études.

 

Cette année marquera un nouveau départ dans ma vie de collégien, une nouvelle vision du monde extérieur et la formation de nouvelles opinions.

 

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Cette année, j'ai appris à mieux connaitre les gens et non à les juger. J'ai toujours vécu dans un monde où les apparences définissent la personne, mais cette année j'ai dépassé ce stade. Au début, je ne cherchais pas à connaitre les autres, mais avec le temps j'ai finalement connu tout le monde et j'en suis heureux. Toutes les personnes ont quelque chose qui les rend unique, cette classe est pleine de jeunes très sympathiques et je ne regrette pas cette année.

 

Les maraudes m'ont aussi permis de prendre du recul par rapport aux préjugés. Une personne à la rue est une personne comme toutes les autres, mais avec plus de problèmes. La CK permet de donner aux jeunes un peu de temps avec l'autre.

 

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Le mémorial de Caen m'a fait grandir car ce que j’ai vu là-bas est une réalité qu'on ne peut ignorer. C'est notre passé, et on ne peut pas fermer les yeux sur cette partie de l'Histoire. Il faut voir en face ce qui s'est passé pour ne pas refaire les mêmes erreurs, pour ne pas avoir à revivre ce genre d'évènements. De plus, de 1914 à 1945, puis pendant la Guerre froide, des soldats sont morts pour la liberté de la France, pour la survie de leur famille, mais surtout pour le bonheur, pour notre bonheur.

 

Si je devais retenir de mon année ce qui est essentiel, je dirais qu'il ne faut pas se plaindre de ce que l'on n'a pas, mais profiter de ce que l'on a déjà. C'est-à-dire qu'il ne faut pas demander toujours plus, car on ne se rend pas compte que ce que l'on a est déjà merveilleux, surtout en sachant qu'il y a des gens dans le monde qui n'ont rien, qui sont bien plus démunis que nous et qui pourtant ne se plaignent pas. A la maison de retraite, les personnes âgées nous disaient qu'il fallait profiter de notre jeunesse, car en vieillissant on perd certaines facultés. Ce que je retiendrais est donc « Carpe diem » (Profite du jour présent).

 

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Au cours de l'année, j'ai appris à grandir, pas seulement avec l'âge mais aussi avec ma tête. Au fil des activités scolaires traversées, j'ai appris à connaître les autres et à vivre en communauté. Grandir n'est pas seulement devenir plus mature, mais aussi savoir quand il faut en rire et quand il faut en pleurer… La différence n'est pas de ne pas être un mouton mais d'accepter que la différence elle-même est plus intéressante.

 

On ne peut pas rire après avoir vécu des expériences inoubliables comme la visite des maisons de retraite ou autres. Le bonheur n'existe pas si le monde n'est pas égal. La notion de bonheur est jugée par la nouvelle technologie, ce sont des personnes qui nous ont mis une image dans la tête. Ils ont décrété que le bonheur était d'avoir une grande maison, une belle voiture… alors que le bonheur c'est par exemple un sourire d'une personne qui souffre. Le bonheur c'est donner aux autres, c'est partager nos avantages avec les autres. C'est ce que je retiens de plus important de cette année. Ignorer ce que les autres pensent de nous, car la seule personne qui peut vraiment nous juger, c'est nous-mêmes.

 

Aimer la différence et ignorer l'indifférence, car ensemble nous pouvons forger un monde meilleur,  ensemble nous ne faisons qu'un.

 

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Ce qui m'a fait grandir, c'est plus le fait de trouver autant de personnalités, de caractères, d'opinions, au sein d'une même classe. Toutes ces personnes extraordinaires avec qui j'ai passé tant de bons moments, avec qui j'ai ri, avec qui j'ai appris, ont fait de moi la personne que je suis à présent. Ensemble, nous avons découvert des réalités qui nous ont fait ouvrir les yeux, nous avons participé en "posant notre pierre" à faire changer le monde, et c'est cela le plus important. Nous avons fait des sorties qui marqueront à jamais notre vie.

 

Une personne m'a dit un jour "pendant ma vie j'ai cherché le bonheur… maintenant je sais que cela ne sert à rien, que ce monde est cruel". En allant au mémorial de Caen, en visionnant le film Espérance, j'ai eu la preuve du contraire. Chassez le bonheur, il revient au galop. Durant toute l'Histoire, il y a eu, il y a et il y aura toujours des hommes qui essaieront de faire disparaître le bonheur, mais, d'une manière ou d'une autre, ces hommes tomberont et la paix (plus ou moins longue) reviendra. C'est ce que m'a appris cette classe, ce que je n'oublierai jamais.

 

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Cette année, j'ai appris à changer mon regard: à ne pas voir seulement la personne, mais aussi son histoire, son fond. Par exemple, ne pas voir en un SDF juste une personne à la rue, mais quelqu'un qui a une histoire, qui avant d'être là avait une famille et un pays.

 

J'ai aussi appris à agir, à ne pas laisser les autres faire à ma place, à les aider, à faire moi-même. On prend conscience des choses: que l'on a de la chance d'être en bonne santé et de vivre dans de bonnes conditions, mais aussi que même les plus insignifiantes actions que nous faisons pour aider les autres sont importantes, car cela fait toujours plaisir à quelqu'un. Penser qu'il suffit de faire un gâteau et de prendre le RER pour offrir quelques instants de bonheur à une personne est incroyable. C'est dommage que notre classe ne perdure pas au lycée, on est donc là pour "assurer la relève" là-bas.

 

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L'essentiel que j'ai retenu de cette année, je pense que ce sont les maraudes, qui, pour moi, ont donné un vrai sens à cette année. Cela peut paraître égoïste, mais quand je dis à des personnes que moi, à 14 ans, j'ai déjà fait trois maraudes, je suis contente que ça permette de faire réagir  certaines personnes, qu'ils se demandent "Et moi, qu'est-ce-que je fais ?".

 

Cette année a été très importante pour moi: j'ai choisi le métier que je voudrais faire plus tard et mon "plan B" si cela ne marche pas, grâce à cette classe, la CK. J'ai aussi appris à vivre en groupe, à être soudé, et oublier les préjugés que j'ai pu porter sur certaines personnes en début d'année. S'il y avait eu une classe CK au lycée, j'y serais allée sans hésitations.

 

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Je pense que toute cette année m'a fait grandir, chaque moment passé dans cette classe m'a fait grandir et changer, ou plutôt me transformer.

 

Transformer… mon regard sur le monde: des choses que je mettais volontairement de côté, sur l'actualité par exemple, ont maintenant une place plus importante qu'auparavant, notamment dans mes idées, mes projets d'avenir.  Transformer… mes opinions sur certains points, je veux dire par là que tous ces moments m'ont appris des choses que je n'aurais pas apprises autrement. Transformer… mon contact avec les gens, à plus sourire, à dire bonjour aux gens quels qu'ils soient, et tout simplement à être heureuse et à le communiquer aux autres.

 

Si je devais retenir ce qui a été essentiel, c'est sûrement d'être heureuse pour pouvoir le communiquer à l'autre en l'aidant (aide aux devoirs), en allant à sa rencontre (maraudes), en l'acceptant quel qu'il soit… Mais je pense que la première chose que l'on peut offrir à qui que ce soit (je le retiens grâce aux maraudes qui m'ont beaucoup manquées), c'est le sourire, mais un vrai sourire, car il est une langue internationale.

 

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Ce qui m'a fait grandir cette année, c'est tout d'abord ma confirmation, le 23 Novembre 2013. Ce sacrement m'a permis d'être adulte dans la foi. La maraude que j'ai faite m'a permis de changer mon regard sur les SDF. Et enfin, il y a Caen. Toutes ces archives qui montrent des cadavres dans les villes et le fanatisme des nazis m'ont fait comprendre qu'il ne fallait pas prendre les sujets de la Seconde Guerre mondiale à la légère.

 

Les moments les plus essentiels de mon année sont ma confirmation, mais aussi la journée accrobranche qui nous a permis de nous rapprocher, les maraudes et les deux mémoriaux: celui de Caen et celui de la Shoah.

 

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Je pense que cette année m'a fait comprendre plusieurs choses. Par exemple, lorsque nous étions au mémorial de Caen, et que nous passions devant la photographie de la jeune fille pendue, j'ai été choquée. Je ne savais pas que je pouvais l'être, ou du moins pas juste pour une photo. Le plus affreux, c'était l'absence de compassion de la part de certains des autres visiteurs. Je parle ici des autres jeunes de notre âge. C'est sûr, la plupart étaient habitués à voir la mort ou autre. Une étude montre même qu'un jeune, à l'instant où il atteint sa majorité, a déjà été confronté plus de 20000 fois avec la mort, que ce soit dans les médias, les films ou les jeux vidéo.

 

Je pense que cela montre bien ce que la CK nous a appris: avoir des valeurs, du respect pour la mort par exemple, à ne pas se laisser embrigader par la fausse réalité des fictions.

 

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Les citations à la fin des cours de Maths et de SVT ont été très importantes pour moi. On peut y puiser beaucoup de choses, comme des leçons de vie ou des caps à suivre, pour ne citer que cela.

 

Si je devais retenir ce qui a été essentiel pour moi cette année, je dirais que le dialogue est très important. Le monde va mal en partie parce que les peuples, les pays, les dirigeants et les religions ne dialoguent pas; et aussi qu'il faut vivre comme il nous semble bon de vivre sans suivre les modes de la société comme un troupeau de moutons.

 

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En début d'année, lors de l'histoire de propos racistes dans la classe, j'ai pris conscience combien ce sujet était important à traiter. Cet évènement m'a permis de réfléchir sur mon altitude. J'ai mieux compris comment vivre avec nos différences. J'ai pris conscience que nos différences ne devaient pas être une barrière pour apprendre à se connaître. A plus grande échelle, nos différences ne doivent pas être une échelle pour créer la paix dans le monde. Depuis cela, je comprends mieux le mot « différences ». « Différences » est synonyme de richesses. Ceci rejoint une phrase de la classe Kielburger: apprendre à vivre ensemble avec nos différences.

 

L'essentiel de l'apprentissage de cette classe est, pour moi, apprendre à vivre avec nos différences afin de construire un monde de paix. L'UNESCO m'a permis de recevoir un excellent témoignage de cela.

 

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Je pense que ce qui m'a fait grandir, c'est d'observer, d'analyser, de comprendre. Le mémorial de Caen m'a profondément touché. Je me suis demandé pourquoi et comment l'humanité a pu tomber si bas. Discuter avec d'anciens déportés m'a fait comprendre une chose: ce qui s'est passé par le passé ne doit plus jamais se reproduire, nous devons pardonner, mais ne jamais oublier.

Ce que je retiendrai de cette année est que cette classe s'est sentie concernée par notre thème.

 

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Ce qui m'a fait grandir cette année est l'amitié et la fraternité qu'il y a dans la classe. Mais aussi le mémorial de Caen où les films qu'on a pu voir étaient très intéressants et surprenants. Les journées que nous avons passées ensemble, avec tous les CK, étaient très constructives.

Je retiens surtout de cette année la visite du mémorial de Caen, où le film Espérance était vraiment touchant et m'a fait changer d'avis sur la guerre et surtout sur l’après-guerre. L'espoir est toujours présent. La sortie accrobranche n'était qu'une mise en bouche de ce qu'on a vécu cette année. La visite à l'UNESCO m'a permis de me rendre compte de ce qui se passe dans le monde, des faits réels et tragiques auxquels nous pouvons remédier si nous faisons bien attention.

 

 

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Une chose que cette année m'a appris, c'est de ne pas coller des étiquettes aux gens et d'apprendre à les connaître.

 

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Il y a une chose qui m'a fait grandir cette année, c'est les autres. Les 31 autres personnes de cette classe, que ce soit des ami(e)s ou même des gens qui ne m'apprécient pas, ont absolument tout changé en moi. Au début de l'année, j'étais plutôt solitaire et j'étais surtout personnel. A la fin de l'année, je suis beaucoup plus ouvert aux autres et j'ai surtout compris la force d'un collectif soudé. Ce qui a été essentiel cette année et qui le restera pendant toute ma vie, c'est le collectif: apprendre à vivre ensemble. Cette année m'a montré à quel point on est plus fort à plusieurs. Ça ne sert à rien de dire qu'on peut se débrouiller seul sans les autres! Parce que c'est faux! Tout seul, on ne vaut pas grand-chose, mais à plusieurs on vaut déjà beaucoup plus.

 

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Je pense que les citations et les réflexions que nous faisons en classe m'ont beaucoup aidé à grandir. Elles m'ont permis de développer des idées et de me forger des opinions. J'ai réfléchi sur des sujets, je me suis rendu compte de choses que je pensais déjà inconsciemment, et j'ai ainsi pu approfondir ma réflexion et mes pensées sur le monde qui nous entoure. La visite au Mémorial de Caen m'a aussi beaucoup fait réfléchir. C'était en quelque sorte un aboutissement de notre année, une conclusion. C'était une fin, mais une fin pour un nouveau départ. Je pense qu'on ne peut pas revenir de ce Mémorial sans que rien n'ait changé en nous. On ne peut pas ignorer tous les efforts de paix qui ont été faits pour que nous puissions vivre. Nous sommes une nouvelle génération, et nous portons en nous la foi en un monde meilleur. Je pense et j'en suis même persuadée, qu'un monde plus beau et plus juste est possible. Quand on contemple tous les efforts de paix qui ont été faits, il ne peut en être autrement. Il suffit d'y croire, et agir pour réaliser nos ambitions et nos rêves!

 

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Au début de cette année, j'étais imbécile. Je me moquais de tout et de rien... Aucune cause sérieuse et la faim dans le monde ou les enfants soldats ne m’intéressait pas. Le concept de la différence par rapport aux autres me paraissait bizarre et irréalisable. Et puis, tout au long de l'année, je me suis intéressé aux choses graves de notre monde. je pense que les maraudes ont été un déclic pour moi. Quand j'ai découvert que les SDF étaient des gens vraiment gentils qui demandent si peu de choses... quelque chose a changé en moi. C'est comme si j'avais senti qu'il fallait que je les aide et que je ne pouvais faire autrement!

 

J'ai vu de nombreux films qui exposaient la violence comme "Espérance" ou "Just the Wind" qui m'ont vraiment marqué. J'ai eu envie de pleurer en découvrant comment vivaient les Roms.

 

Enfin, je dirais que d'être CK est un saut dans la vie: une fois dans cette classe on a qu'une envie : "c'est de CONTINUER!!!"

 

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L'année dernière, je pensais que si j'allais voir un SDF dans la rue, soit il me rejetterait en me disant que je venais le voir pour soulager ma conscience, soit il ne voudrait pas me parler parce que je ne savais pas ce qu'il éprouvait et/ou que je ne le connaissais pas. Cette année, quand je suis allé faire différentes maraudes, j'ai découvert qu'on pouvait rire et parler avec des inconnus quelques secondes et mêmes quelques minutes sans qu'ils nous regardent de travers...

 

Ce qui m'a fait grandir cette année, c'est d'être dans une classe où nous sommes d'accord sur des points essentiels: cela m'a aidé à avoir plus confiance en moi...

 

Beaucoup de choses m'ont touché cette année: je garderai un très bon souvenir des maraudes et de la visite à la maison de retraite. Le film sur le débarquement projeté au Mémorial de Caen a soulevé une question: "Est-ce que si j'avais été un homme à cette époque-là, j'aurais eu le courage de faire tout ça?"

 

Au Mémorial de la Shoah ainsi qu'au Mémorial de Caen les images et les photos sur les exterminations, les tortures, les objets, m'ont beaucoup ému... Sans les connaître j'ai pensé à toutes ces personnes comme si je les connaissais: c'était un sentiment très étrange... j'étais très ému.

 

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Il y a plusieurs choses qui m'ont fait grandir cette année. La première, c'est le problème d'une personne isolée dans la classe. Personne ne l'aimait mais il n'aimait personne non plus. Elle voulait que personne ne l'approche par sympathie ou par pitié mais se faisait volontiers poussé et méprisé pour aller se plaindre, se venger et s'autoproclamer "souffre-douleur de la classe". Moi-même, j'avais essayé de sympathiser mais la personne m'a envoyé balader. Elle ne faisait aucun effort, aussi avons-nous arrêté d'en faire pour elle. Et puis un jour j'ai lu une phrase: "Au lieu de dire: "pourquoi moi?" pourquoi ne pas dire: "pourquoi pas moi?"? Et, depuis, à chaque service, j'essaye de me porter volontaire, même si la tâche me dégoûte. C'est en cherchant une citation pour la CK que je l'ai trouvée. Les citation m'ont beaucoup aidé et fait grandir aussi. Mais revenons à cette personne. J'ai commencé à me dire que je n'aimerai pas être à sa place. J'ai essayé de nouer une amitié entre lui et moi et petit à petit ça a marché. Quand il était seul, je me proposais de me mettre en groupe avec lui au lieu de me mettre avec mes amis. Il a changé à mon égard et moi au sien. J'en ai parlé à Frog, avec d'autres, puis à la classe; et aujourd'hui, même si ça a été difficile et si quelques-uns ont encore du mal à l'accepter, il est "vraiment" entré dans l'unité CK.

 

Une autre chose, la sortie à Caen m’a montré combien il été difficile de ne pas suivre l’opinion des autres ou de vouloir imposer la sienne aux autres. Devant les affiches et les photos, j’avais du mal à écouter ma propre opinion, à ressentir ma « colère »face à ses photos. Mais à la fin je me suis perdue, j’étais seule dans le musée, et j’ai vu avec mes yeux le monde dans lequel j’étais. J’avais peur et j’ai pleuré. Mais j’ai trouvé ma propre opinion.

 

Grâce à la classe CK, je retiendrai plusieurs choses :

On ne voit bien qu’avec le cœur

Qui ne tente rien n’a rien

 

J’ai aussi tenté les maraudes, les exposés et les prises de paroles et cela m’a plus apporté que cela m’a pris de temps, de patience, etc. J’ai regardé les SDF avec le cœur et au lieu de voir des personnes couchées, sales et muettes, j’ai vu des rois, des sages et des personnes tristes mais aussi bienveillantes qui m’ont accueilli à bras ouverts.

 

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Je pense que ce sont les maraudes qui nous ont le plus changé. Elles m'ont permis de réfléchir sur certaines questions. Le mémorial de Caen m'a permis de me rendre compte qu'en fait la Seconde Guerre mondiale est très proche de nous et qu'elle est très ancrée aujourd'hui.

 

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Cette année, j’ai grandi. J’ai grandi parce que j’ai appris beaucoup de choses sur le monde qui nous entoure mais aussi sur moi. Pour commencer, cette année m’a permis d’apprendre à aller vers les autres, à les connaitre, et à les aimer comme ils sont. Même si on ne peut pas aimer tout le monde, il faut essayer de chercher en l’autre ses qualités et non ses défauts. Je crois que ce qui m’a le plus apporter cette année ce sont les autres : cet esprit qui nous unis dans la classe forme une « famille », les autres mais pas seulement mes camarades. En effet cette année, j’ai fait plusieurs maraudes avec la classe et j’ai trouvé cette expérience magique et exceptionnelle. On passe une après-midi à aller vers l’autre. Les SDF sont en fin de comptes des personnes comme tout le monde, elles ont besoin de dignité et d’attention. Faire apparaitre un sourire sur un visage fatigué, discuter avec un SDF et même parfois rire avec eux est une expérience qui m’a, je crois, autant apporté qu’à eux. La journée d’intégration à la classe est une activité très importante pour celle-ci. Elle m’a permis de découvrir d’autres personnes et je crois que le thème de cette journée correspond vraiment à ce qu’elle nous a apporté : « vivre ensemble avec nos différences ». Apprendre à se forger une opinion est un des objectifs premiers de cette année, c’est-à-dire ne pas être un  « mouton » et essayer de penser par soi-même. Pour cela, nous avons effectué plusieurs visites pour nous rendre compte du monde dans lequel nous vivons. Je crois que les visites qui m’ont le plus émue sont la visite du Mémorial de la Shoah ainsi que celle du Mémorial de Caen. Ils m’ont tous les deux bouleversée, on s’aperçoit alors que l’Homme peut être capable du meilleur comme du pire et c’est effrayant. Toutes ces images m’ont touchée en particulier le Mur des Noms au Mémorial de la Shoah ainsi que celui des Justes. Je me suis alors demandé : « Et moi ? Qu’est-ce que j’aurais fait ? ». Enfin la visite à l’Unesco m’a  rappelé  à quel point nous sommes chanceux. Nous devons aller de l’avant et ne pas avoir peur, avoir confiance en nous, et surtout nous battre pour faire respecter les droits des hommes et nous battre contre ce qui nous semble injuste après nous être formé une opinion au plus profond de nous.  Se rendre compte que notre monde, que l’Homme, est capable du meilleur comme du pire m’a été révélé cette année. Il faut donc se battre pour nos convictions ainsi que pour donner un réel sens à notre vie !

 

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En septembre en arrivant dans la classe, je n'avais que peu d'opinions sur la plupart des sujets. Mais les autres dans la classe, ainsi que les activités comme le mémorial de Caen m'ont fait murir.  Désormais je peux forger ma pensée sur tel ou tel sujet. L'entraide entre les personnes de la classe, ainsi que les bons sentiments humains, nous ont faits grandir. Mon grand changement cette année, c'est ma manière de penser. Je me rends compte que les Hommes ont le don de tout gâcher, et ce, quelle que soit l'époque. C'est une sorte de cercle vicieux dont on ne peut sortir. Ce qu'il faut retenir d'essentiel cette année, c'est notre prise de conscience, à tous dans la classe, du monde dans lequel nous vivons. Et aussi du bonheur et de la joie que cela entraine de s'entraider. Je pense que cette notion est la trame même de notre année en CK.